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Quand il ne se présente pas sous forme chélatée par des acides aminés, le fer réagit avec les acides gastriques (comme la majorité des sels minéraux) et perturbe l'écosystème intestinal (constipation).
De plus, les sels de fer (ex. sulfate de fer) forment avec la vitamine C un cocktail redoutablement pro-oxydant (réaction de Femton, productrice de radicaux libres). Ce problème est abondamment développé par le Dr Jean-Paul Curtay dans ses différents ouvrages de nutrithérapie.
Pour cette raison, il est préférable de ne supplémenter en fer que si l'évaluation du statut biologique révèle un réel déficit (c'est rarement le cas dans la population masculine, mais c'est naturellement plus fréquent chez les femmes).
Par ailleurs, s'il est finalement nécessaire de supplémenter, il faut privilégier une forme chélatée par des acides aminés, non constipante, et non oxydante. Les acides aminés servent en effet de transporteur pour permettre l'acheminement du fer jusqu'aux sites cellulaires où il est utilisé à bon escient.
C'est pour cette raison que les complexes vitaminiques que nous référençons sont en général dépourvus de fer, ou bien n'en comportent qu'une quantité minimale, sous forme chélatée.
Si votre médecin vous a diagnostiqué une carence, vous pouvez utiliser le fer chélaté de Solgar ou encore le Végifer de Flamant vert (moins dosé). |